Ami entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines...!

... Ami entends-tu les cris sourds du pays, qu'on enchaine !

Bref! Ce que vous avez à savoir, c'est que Maxime était arrivé à bon port. Il ne s'était pas perdu (yes) dans la cambrousse Guyennoise. Il n'avait pas fait bon voyage car sa calèche était inconfortable, mais bon, on fait avec !

« Bonjour ! Je souhaite rencontrer mon homologue, dame Clyti je crois. Et apportez moi mes clés, je suis le nouveau ambassadeur d'Armagnac... S'il vous plait ! »

Elle arriva entendant un ordre lancé. Elle n'avait pas l'habitude d'un comportement peu amène de la part des ambassadeurs reçus ici:

Bonjour Messire, je suis la Duchesse Enorig d'Azayes, Chambellan de Guyenne. Puis-je avoir votre lettre de créance s'il vous plait?

Maxime sourit en voyant la Duchesse.

« Bien sûr ! Voila pour vous... »

Il lui tendit le parchemin roulé.

Spoiler:

Merci infiniment

Sourit à Maxime

Voici donc vos clefs.

Clytie venait d'être prévenue que Maxime de Dénéré son homologue avait enfin franchi le poste de garde. Elle sourit au souvenir de leur rencontre à la chancellerie d'Armagnac et prit le chemin de la salle des clés où elle le trouva en compagnie d'Enorig.

"Bonjour Enorig, vous avez enfin trouver mon homologue. J'en suis ravie. Le pauvre a été pris en otage par un garde zélé mais ne nous plaignons pas, la chancellerie est en sécurité avec de tels gens."

Puis se tournant vers Maxime, elle l'accueillit avec un sourire malicieux :

"Bonjour Maxime. Ravie de vous voir ici. J'espére que votre voyage s'est passé pour le mieux. Je pense que vous prendrez volontiers une collation avant que vous ne fassiez connaissance avec votre bureau. Entre votre voyage et l'attente, vous devez être affamé ?"

Elle héla un page afin qu'il apporte à Maxime de quoi se restaurer en indiquant qu'ils allaient au jardin.

"Je vais vous faire découvrir notre jardin si vous le voulez bien, les arbres sont magnifiques en cette saison et vous pourrez prendre votre collation sous une tonnelle, ce sera plus confortable et agréable que le poste de garde " dit elle en souriant

Allé, c'est partit pour la jardin ! Galanterie oblige, Maxime lui fit un sourire de crouner puis lui tendit le bras pour qu'elle le prenne. Elle n'avait pas l'air d'une gueuse, elle saurait surement pourquoi il faisait cela.

« Allons-y ! Il est vrai que je... euh... "crève la dalle", petit rire, mais chut... »

Il se mit à rire plus bruyament, cette fois-ci. Maxime était comme ça. Qu'il soit n'importe où, il restait lui même, sans faire de contenance. Après, ça passe ou ça casse...